Halloween : Au cœur des contes et légendes Gardoises !

Article publié le 26 octobre 2022

En ce mois d’octobre et à l’approche de la célèbre fête d’Halloween, l’heure est venue de se laisser distraire par des contes et légendes, certaines plus effrayantes que d’autres ! Allumez les bougies et éteignez les lumières, nous vous invitons à plonger dans quelques histoires gardoises, hantées de créatures mystérieuses !

Mais au fait, d’où ça vient Halloween ?

Fête folklorique d’origine celte, Halloween est une tradition bien ancrée dans le monde anglo-saxon. Venant de la contraction anglaise “All Hallows’ Eve” signifiant “la veille de tous les Saints”, cette célébration est aujourd’hui connue dans le monde entier !

Remontons 2500 ans en arrière pour trouver d’où vient Halloween ! A cette période, les Celtes célébraient la Samhain, fête qui marquait non seulement le passage à la saison sombre mais aussi le début de la nouvelle année. Dans la tradition celtique, la nuit du 31 octobre représentait donc un moment de transition au cours duquel le monde des morts et celui des vivants s’entrouvraient.

Cette tradition s’est peu à peu exportée au milieu du XIXème siècle, aux Etats-Unis avec les migrants irlandais et écossais pour devenir par la suite, la fête que nous connaissons tous aujourd’hui !

origine halloween

La citrouille d’Halloween était à l’origine un navet ! Retour sur la légende irlandaise de Jack-O'-Lantern

Personnage paresseux au passé d’ivrogne, Jack défie le diable et obtient de lui de ne jamais aller en enfer. A sa mort, ni le paradis, ni l’enfer ne veulent l’accueillir. Il se voit donc condamner à errer sans but, dans l’obscurité, avec une simple lanterne creusée dans un navet.

Avec cette légende, les Irlandais ont longtemps eu pour coutume de creuser des navets en sculptant des visages. Mais lors de leur arrivée aux Etats-Unis, ils ont dû s’adapter aux légumes locaux et ont décidé d’abandonner le navet pour la citrouille, bien plus facile à trouver et à sculpter !

Découvrez les contes, légendes et créatures du Gard !

La Vis de Saint-Gilles : la tentative vaine du diable

Chef d’œuvre architectural de l’époque médiévale, la Vis de Saint-Gilles demeure encore aujourd’hui une étape incontournable pour les compagnons tailleurs de pierre. Mais connaissez-vous la légende qui se cache derrière cette incroyable construction ?

Un certain Mathieu ou Matteo, moine de Cluny, aurait été sollicité pour venir travailler à l’abbaye de Saint-Gilles. On lui demanda alors d’ériger un monument particulier en mémoire du saint. Il conçut alors la Vis de Saint-Gilles, un escalier tournant dont l’architecture était d’une extraordinaire prouesse.

On raconte que le diable aurait proposé son aide à frère Mattéo en traçant les plans de l’escalier. Mattéo refusa et jeta les épures diaboliques au feu ! Dieu lui aurait alors donné les secrets de la Vis qui lui permettront de réaliser ce chef d’œuvre !

vis saint gilles

Rodilhan : la créature du Buffalon

L’histoire se déroule il y a fort longtemps. Rodilhan était alors un petit hameau qui ne comptait que quelques centaines d’habitants. La légende raconte qu’une créature mi-homme, mi-poisson vivait alors dans le Buffalon, un affluent du Vistre, autrefois abondant. Surnommé le Bouffasque, cet être étrange était doté d’une tête de poisson, de yeux globuleux, d’une nageoire dorsale ainsi que de mains et de pieds palmés.

Terrorisés par la créature, les habitants de la commune décidèrent de modifier le cours du ruisseau afin de la faire fuir. Le Bouffasque disparut dès le début des travaux, laissant enfin les Rodilhanais en paix !

Mais si vous pensez que cette bête mi-homme, mi-poisson a disparu pour de bon, vous avez tort ! Le Bouffasque serait réapparu lors du cinquantenaire de la commune, attiré par les bruits de la fête…

Alors, méfiez-vous du Bouffasque qui rôde dans le Buffalon !

plan expo de ouf
© Photo Présence 30

Nîmes : gare aux monstres !

Animaux fantastiques, êtres imaginaires et personnages grotesques guettent la ville de Nîmes ! Baladez-vous dans l’Ecusson, levez les yeux et vous en trouverez partout !

Alors, empruntez les ruelles pittoresques du centre historique, avancez-vous vers la place de l’Horloge et empruntez la rue de la Madeleine pour apercevoir la façade de la Maison Romane de Nîmes. Situé au 9 rue de la Madeleine, vous apercevrez sur cet édifice du XVIIIe siècle de nombreux monstres sculptés dont certains sont en train de grignoter les colonnettes encadrant les fenêtres. Mais n’ayez pas peur, ces créatures monstrueuses servaient uniquement de protection contre les mauvais esprits !

vg monstres

Pour en découvrir plus sur les monstres qui ornent façades, fenêtres et portes de la ville, venez participez à notre visite guidée “Monstres et figures de l’étrange” au cours de laquelle vous les débusquerez de leurs cachettes !

Samedi 29 octobre à 14h30 Rendez-vous à l’Office du Tourisme (6 bd des Arènes)
Tarif normal : 8€ / tarif réduit : 5€
Réservation sur place ou sur https://www.nimes-tourisme.com/fr/

Pont du Gard : le mystérieux lièvre

Avez-vous déjà entendu parler du récit provençal du lièvre et du Pont du Gard ? Eh bien c’est le célèbre écrivain occitan Frédéric Mistral qui la raconta en 1876 !

Selon la légende, le Pont du Gard aurait été construit en une seule nuit par le Diable

En raison des incessantes crues du Gardon, le maître-maçon en charge de la construction du pont, ne parvenait pas à finaliser l’édifice. Le diable lui proposa alors de bâtir à sa place le monument dans la nuit en échange de la première âme qui le traverse. Avec l’aide de sa femme, le maître-maçon tendit un piège au diable. La première âme à avoir traversé le pont fut un lièvre lancé par le bâtisseur ! Berné par l’homme, le diable, fou de rage, projeta l’animal contre le pont. A jamais gravée sur l’édifice, l’empreinte du lièvre est aujourd’hui toujours visible sur l’une des arches du monument !

plan expo de ouf
© Photo France 3 LR

Ce fameux lièvre qui se trouve sur un pilier de la troisième arche du second niveau du Pont du Gard n’est en fait qu’un phallus affublé de clochettes, d’oreilles et de pattes. Très superstitieux, les Romains utilisaient ce symbole pour assurer la protection et la pérennité de leurs constructions.

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