Située au cœur de la Vaunage, à l’ouest de Nîmes, la commune de Saint-Dionisy combine agriculture et services tertiaires. La vallée, arrosée par la rivière le Rhony, s’étend entre Nîmes et Sommières, bordée de petites montagnes qui ont été le berceau des premiers habitants de la région.
Histoire et Patrimoine
Les premiers habitants de Saint-Dionisy s’établirent sur des oppida, des sites fortifiés. L’un de ces oppida, La Roque de Viou, situé à 187 mètres d’altitude, servait de vigie et de défense. Pendant la colonisation romaine, les habitants quittèrent leur oppidum pour bâtir leurs maisons dans la plaine, autour de la fontaine et de l’église.
Le village est mentionné pour la première fois en 1156 dans une bulle du pape Adrien IV, sous le nom de « San Dionysien ». En 1305, le roi Philippe IV le Bel donna les rentes de Saint-Dionisy à son ministre Guillaume de Nogaret. Au XVIIe siècle, Saint-Dionisy dépendait du marquisat de Calvisson jusqu’à la Révolution française.
Église
Construite au Xe siècle, elle fut plusieurs fois reconstruite. La Réforme du XVIe siècle apporta des conflits religieux entre Catholiques et Protestants. Après la Révolution, seul le temple protestant resta en usage, indiquant la prédominance protestante dans le village.
Le XIXe siècle vit plusieurs réalisations :
1821 : Construction d’un moulin-à-vent.
1823 : Aménagement de la fontaine.
1835 : Construction du lavoir.
1873 : Édification de la tour de l’horloge.
1876 : Création de l’école.
Saint-Dionisy est un village qui allie tradition historique et développement rural. Sa situation privilégiée et son patrimoine en font un lieu attrayant pour les visiteurs.